Le corps et ses corps énergétiques
- wgrognierpsykho
- 11 févr. 2024
- 6 min de lecture
Sommaire
Introduction
Ce qui est une évidence pour certains est un impossible pour d’autres. Pourtant, le système de croyance vers lequel il est possible d’être mené par les événements de la vie, les retours d’expériences, les aptitudes d’un nombre incertain de personnes poussent à s’interroger : Avons-nous un ou plusieurs corps ? La croyance en la réincarnation pousse à répondre plusieurs, sans pouvoir nécessairement les dénombrer avec exactitudes. Pris dans une simple vie, celui auquel l’être incarné ne peut échapper, et qui se rappelle à lui dans les souffrances et les expériences qui lui permet de vivre, est le corps physique. Cependant, s’il est pris pour postulat que la réponse à la question précédemment posée est que nous disposons de plusieurs corps, alors en vient une nouvelle : Combien en a-t-on et quelle en est leur nature ? L’enjeu est ici de tenter d'apporter une réponse à cette dernière.
L’énergie au-dedans et au-dehors
Si rien ne se perd et que tout se transforme alors, la force qui anime le corps, permet de vivre notre expérience humaine, ne peut être perdue lorsque le corps et le cœur cessent leurs activités. Demeure une énergie qui se trouve au sein même de cette enveloppe faite de chaire, d’os et d’organes. Plus qu’une énergie, il est possible d’évoquer un système énergique, qui se décompose en trois éléments :
Les canaux/méridiens énergétiques (dits nâdis) – qui permettent la circulation de l'énergie dans le corps. La visée de l’acupuncture est de venir stimuler ces canaux pour rétablir l’équilibre intérieur qui, par cause de stress, ne parvient plus à s'équilibrer de lui-même (homéostasie).
Les centres énergétiques (dits chakras) – qui offrent, là où ils sont localisés, une concentration d’énergie.
Les corps énergétiques (dits corps subtils) – qui se trouvent être autour et en dehors du corps physique.
L’énergie qui nous anime, ainsi que toutes les choses qui nous entourent, est aussi appelé prâna ; chi ou ki. C’est bien celle-ci qui circule dans les différentes parties du corps, pour ne pas dire des corps. L’interconnexion entre les différentes parties qui composent ce système énergétique se fait ainsi :
Les énergies qui nous nourrissent/nous affament, sont captées par les chakras qui les transforment en fréquences recevables par les corps énergétiques ;
Les méridiens, comme les chakras participent à faire circuler cette énergie entre ces corps ;
Les différents corps
Outre le corps physique, quatre autres corps énergétiques peuvent être identifiés :
Le corps éthérique (aussi dit double éthérique) ;
Le corps émotionnel (aussi dit astral) ;
Le corps mental ;
Le corps spirituel (aussi dit causal).
Le corps physique
Il est le véhicule choisi pour faire l’expérience des événements que la vie offre. Il est celui des cinq sens : ouïe ; odorat ; goût ; vue et toucher. Pris en dehors de sa dimension émotionnelle, il peut être vu pareil à une machine qu’il convient d’entretenir, de nourrir pour aller aussi loin que désiré. Il permet de percevoir l’environnement et nous informe, par son fonctionnement et ses messages (maladies ; douleurs ; état de bien-être) de ce qui se passe pour lui, et donc en nous. Exemple : Une mère entend les pleurs de son enfant. Une attention particulière sera portée au bruit pour identifier sa localisation. Viendra une mise en mouvement pour rétablir les choses dans l’environnement et ainsi retrouvé son équilibre intérieur.
Le corps éthérique
Le corps éthérique, ce double éthérique est le corps le plus proche du corps physique. Il en a approximativement la forme et le volume. Pareil à une couche de protection, la théorie voudrait que le corps physique ne puisse être impacté par ce qui se passe au-dehors. L’entièreté des maladies et mal-être trouveraient toujours leur origine en nous. Exemple : les pensées négatives, une nutrition inadaptée à notre organisme, un stress accru provoqueraient ces dysfonctionnements.
Pour rappel, les différents corps n’en forment qu’un. Aussi, le corps physique serait touché par ce que vit le corps éthérique, lui-même affecté par le corps mental. A l’opposé des pensées négatives qui viendraient affaiblir le corps et l’esprit, la pensée positive viendrait quant à elle offrir la santé. Exemple : les personnes victimes de cancer qui parviennent à rester dans une dynamique positive et de mouvement accroissent les possibilités de rémissions.
Les vocations de ce corps éthérique sont nombreuses :
Apporter l’énergie créatrice véhiculée par les corps physique et émotionnel ;
Transmettre l'énergie entre les corps à forte densité et celui à plus faible (le corps physique) ;
Transmettre les informations captées par le corps physique et ses sens, vers ceux à plus forte densité pour offrir la juste réaction.
Par cette simple énumération est perceptible combien la communication entre les corps est essentielle. Tout comme elle démontre que l’échange peut se faire du corps physique vers le corps spirituel, et vice-versa.
Le corps émotionnel
Il est le véhicule de notre personnalité, de nos émotions, nos humeurs, nos pensées, quelles qu’en soient leurs teneurs. En plus d’être porteur de ce qui est perceptible aux dehors par soi-même et les autres, il a aussi en lui ce qui ne peut se voir : les émotions retenues, les peurs, les anxiétés et les angoisses.
Comme chaque corps, il reçoit et émet des vibrations énergétiques. Celles-ci sont sur un certain seuil et attirent des énergies d’amplitude égale. Ce phénomène explique que nous soyons souvent soumis à des rencontres (de personnes et d’événements) que nous cherchons à éviter. Ainsi, la seule volonté mentale ne suffit pas à attirer ce qui est désiré car les émotions inconscientes sont plus fortes que notre seule volonté. Cette séparation d’avec le corps mental, et tout ce qu'il contient de stressant, ne peut se faire que par le biais du corps spirituel (source de bien-être, de gratitude et d’amour).
Ce qui peut être appelé Le Moi Suprême/Supérieur dépasse nos conceptions mentales et émotionnelles. Là où les événements et les émotions pourraient être caractérisés de bons ou mauvais, le Moi supérieur les regarde avec objectivité. Conscient que chaque fait vécu a pour intention de nous faire vivre des états intérieurs par certaines expériences en vue de comprendre l’impact de la séparation d’avec la source de l’amour divin. L’invitation est donc de prendre les choses avec distance, tel un observateur extérieur, d’en accepter les effets sur le corps et l’esprit pour ainsi s’en détacher.
A force d’entraînement les corps spirituels et émotionnels se rapprochent en niveau vibratoire. Les expériences négatives restaient emprisonnées se libèrent, les énergies d’amour et de joie sont vécues intérieurement et se dégagent au dehors.
Le corps mental
Il est le véhicule de nos connaissances acquises par la logique, nos idées, nos pensées, et nos intuitions. Le mode de pensé dit linéaire s’appuie sur les perceptions sensorielles reçues au plan physique. Les informations et énergies sont transportées du corps éthérique vers le corps émotionnel, pour finir par toucher le corps mental qui construit ses pensées et ses dires à partir du dehors.
Les besoins et préoccupations du corps mental étant associés au monde physique, elles sont principalement, sinon exclusivement, relatives aux besoins du monde terrestre et centrés sur la recherche du bien-être. Pourtant, le corps mental peut aussi aller vers des enjeux plus grands que la matérialité et chercher des vérités plus grandes. Celles issues du plan spirituel. Les informations provenant de ce dernier se manifestant dans les intuitions et autres clairs ressentis (clairsentience ; clairvoyance…).
Le corps spirituel
Il est le véhicule de la part divine et immortelle présente en chacun. Il est le seul moyen par lequel l’être peut connaître à la fois l’origine, le but de son existence, ainsi que le sens profond de la vie. Il permet de vivre en communion avec tout ce qui nous entoure car ce tout contient l’essence pure et divine venues de la Création. Par son intermédiaire, il est possible de vivre dans la félicité, un état de nirvana…
Conclusion
En vertu du postulat posé au début de ces lignes, les choses ont organisées de la sorte : au-dehors une énergie aussi puissante que bienveillance. Au-dedans, une énergie plus base soumise à nos ressentis, nos pensées et préoccupations matérielles. En tant qu’être incarné, celles-ci sont nécessaire mais ne doivent pas endiguer la recherche d’une dimension plus spirituelle en soi et dans ce qui nous entoure. Cette énergie nommée prâna/chi/ki et aussi bien présent au dehors qu’en nous. Elle est en toute chose. Elle est, tout simplement. Le travail sur soi, les temps de repos (méditatifs, respiratoires ou autres) permettent d’offrir un temps de répit au corps mental et sert à élever ce taux vibratoire pour se rapprocher de la source divine faite d’une énergie d’amour. Celle dont nous sommes tous venus et que nous sommes invités à expérimenter, une fois que sont acceptés les événements avec distance. Ou plus encore de les vivres en soi, pleinement, de les accepter et de les laisser passer pour accueillir les suivants.
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