La Loi de l'Attraction
- wgrognierpsykho
- 20 août 2024
- 13 min de lecture
Sommaire
I . L'oeuvre d'art
Introduction
Pour l'incipit de son ouvrage Le chemin le moins fréquenté, Scott Peck (2004) fait le choix de proposer ces mots : "La vie est difficile". Florence Scovel Shinn quant à elle ouvre une toute autre porte : " La vie n'est point une bataille mais un jeu." De ces deux acceptions, à laquelle semble-t-il préférable de donner du crédit ? De ces deux expression faciales qui entourent ces ondes, laquelle est-il préférable de porter ? Et s'il suffisait de faire un choix pour que les choses changent... ? La littérature abonde sur la loi de l'attraction et le pouvoir de l'intention. Cette dernière expression est d'ailleurs le titre d'un livre plus que vendu et écrit par Wayne Dayer (2006). Ce qui a été longtemps vu comme un secret ou Le Secret de Ronday Byrne (2008) n'en est désormais plus un.
Cette aptitude à créer, co-créer la réalité désirée, cette oeuvre d'art, tient finalement en peu de mots, ou peu d'étapes : calmer ses pensées négatives, formuler une intention claire, visualiser le résultat, agir dans ce sens, lâcher prise face au résultat et laisser l'univers se charger des détails. Etapes qu'il convient de déplier pour que soit apporté ce qui est désiré. Attention cependant à ne pas succomber aux obstacles, parfois tenaces, qui pourraient faire de l'ombre au tableau : un discours intérieur négatif, un niveau d'énergie bas et un sentiment exagéré de sa propre importance.
I . L'oeuvre d'art
L'oeuvre d'art, c'est soi, c'est la vie, c'est ce que l'être désire créer en elle et par elle. Comment s'y prend l'artiste pour partir d'une feuille, d'une partition, d'une toile blanche et en faire quelque chose qui ressemble, de près ou de loin à ce qui lui a en tête, son chef-d'oeuvre ? Comment fait-il en premier lieu pour que quelque chose apparaisse à son regard intérieur... ?
1. Calmer ses pensées
Et si la réponse se trouvait dans le néant ? S'il suffisait d'être dans un état proche de l'absence de création pour que cette dernière n'arrive ? Les mathématiciens et scientifiques ont trouvé la résolution aux équations et énigmes de l'univers dans des moments où ils avaient lâché l'objet de leur attention première. Ce "Euréka" prononcé par Archimède alors qu'il sortait de sa baignoire peut se présenter à chacun. Pour y arriver, il suffit de faire le calme en soi, de calmer ses pensées.
Pour y parvenir, chacun trouvera son chemin. Qu'il soit le moins ou le plus fréquenté, il demeure personnel. L'agitation mentale est légion dans notre société hyperconnectée faite de sur-stimulations. Quand ces dernières cessent, l'être peut faire face à ses ruminations, et ses pensées qui viennent parasiter le calme intérieur. Qu'il soit celui du corps et/ou celui de l'esprit. Ce calme entre les pensées se fera pour certains dans le repos là où pour d'autres il se fera dans le mouvement. Parfois un même être trouvera ses réponses dans une instance plus que dans une autre. Tout est juste et tout est bon dans cet univers qui ne demande qu'à être saisi.
Alors, comment calmer ses pensées ? S'il suffisait de les ranger, les ordonner, les classer pareils à des livres sur une étagère, les choses seraient plus simples. Cependant, elles vont si vite et sont si nombreuses qu'elles sont volatiles...
La stratégie, trouver le calme entre ses pensées.
Dans l'inaction :
La respiration comme ancre : par la cohérence cardiaque ou simplement en faisant attention à chaque mouvement d'inspiration et d'expiration
La méditation : qu'elle soit faite dans le silence, en musique, guidée par un voix qui accompagne. Quelle soit faite allongée, assis ou debout.
L'écriture : prendre le temps de se poser face à une page blanche et laisser venir les mots dans l'intention de vider ces pensées parasites.
Le dessin : fait de mouvement libres pour les plus habiles, d'un mandala ou de tout autre figure qu'il conviendrait de compléter des couleurs désirées.
Dans le mouvement :
La marche : elle peut être pratiquée à tout âge. Elle peut être faite à toute heure. Elle peut être faite seule, accompagnée d'une personne ou d'une musique. Elle peut être faite dans tout lieu qui inspire inspire et appelle (rues, forêt, bord de mer...)
La course à pieds : pareil à la marche, seul variera le rythme plus ou moins soutenu selon l'envie du jour et le potentiel de chacun. Elle offre le privilège d'effectuer des mouvements croisant l'axe médian du corps. Ce qui aura pour vertu de coordonner cerveau gauche et droit pour aligner sa disposition intellectuelle (potentiel mental) avec sa part instinctive (potentiel créatif).
Le sport : le renforcement musculaire, la natation, les jeux collectifs ou individuels... La liste est trop longue pour être ici établie. Chacun verra selon ses centres d'intérêts. Garder en tête qu'un jeu hormonal se fera plus ou moins vite dans l'instant de la pratique :
Adrénaline / Noradranaline : hormones liées au stress, elles sont utiles à la concentration de la force et à la mise en action pour effectuer l'effort requis.
Dopamine : hormone liée au plaisir jouant sur la motivation, la sensation de pouvoir agir efficacement dans un but désiré
Endorphine : hormone liée à la sensation de bien-être par sa vocation à apaiser les douleurs pendant ou après l'effort physique.
Le yoga : mettre son corps en action dans une intention d'y apporter un équilibre intérieur, par la réalisation de postures, plus ou moins simples, et requérant plus ou moins de souplesse.
Le quotidien : avec le temps et la pratique, il devient possible d'être dans un état méditatif / de présence à soi et à l'instant à tout moment. Ceci incluant les tâches du quotidien aussi rébarbatives soient-elles.
Cette liste demeure non-exhaustive. Les différentes façons de procéder peuvent être essayées et adoptées, ou non. L'enjeu et le jeu est de laisser sa créativité et ses ressentis montrer les activités par lesquelles il est possible de parvenir à sentir le bien-être désiré.
2. Formuler une intention claire
Il est tentant, facile de savoir ce à quoi on cherche à échapper, ce qu'on ne veut pas. Pourtant, quand vient le temps de se demander ce qu'on veut vraiment, les réponses ne sont pas aussi évidantes. Souvent, la tendance est plutôt de dire : "Je ne veux pas ça" plutôt que de dire "Je veux ça".
Formuler une intention claire, c'est surtout formuler une intention positive / affirmative. Pareil aux procédés utilisés en hypnose, le prédicat est que l'inconscient ne prend pas la négation. Ainsi, dire "Je ne veux pas", c'est attirer à soi ce qui est craint ou à rejeter.
Aussi, puisque l'idée est que l'inconscient se vit toujours au présent, évoquer un désir projeté dans le futur, c'est le reporter toujours plus. C'est par la même ne jamais le voir s'actualiser dans le présent. La tournure de phrase doit donc être au présent.
Enfin, l'intention devant partir de soi pour s'imprimer au-dehors, la phrase doit commencer par "Je".
Elle est à compléter par un verbe d'état : "suis", ou un verbe d'action : "fais / crée / actualise..." Elle se conclura par ce qui est désiré.
Il n'est par rare que dans ces circonstances, soit désiré toute chose apportant une certaine sécurité. L'argent et très souvent associé à cette notion qu'est la loi de l'attraction. Cependant, il peut être perçu comme un moyen d'obtenir quelque chose de désiré (un toit ; un état d'être...). Il convient donc de voir la finalité plutôt que la façon d'y parvenir.
3. Visualiser et Sentir le résultat
Cette partie peut être fastidieuse si elle est menée trop assidûment. Tout aussi bon qu'il est de prendre le temps de regarder l'objectif atteint, il est aussi bon de lâcher prise. Comme toute chose, elle peut prendre du temps à arriver. Pareil à l'activité sportive, les résultats s'observent dans le temps. La rigueur plus que l'intensité est de mise pour ainsi ne pas s'épuiser ou perdre espoir de voir se réaliser l'intention désirée. Mieux vaut donc prendre quelques minutes chaque jour, ou à une fréquence désirée, plutôt que d'y passer un long moment à fréquence irrégulière.
L'onde prise au centre des émotions, en illustration du présent article, n'est pas anodine. Les différentes disciplines scientifiques s'accordent aujourd'hui à dire que l'être est fait de vibrations et d'informations. Pareil à une antenne, il émet un signal et reçoit celui-ci en écho. En prenant cette phrase : "La pensée crée l'existence", il est facile de deviner ce qui peut se produire selon que l'être ait des pensées positives ou négatives.
Il y aurait un bagage inné faisant que l'être est naturellement optimiste ou pessimiste. Cependant, au même titre que tout est changement, tout être est capable de changement. La force de l'acquis pouvant prévaloir sur l'innée, il est alors possible de réimprimer ces schémas intérieurs qui font défaut aux volontés concurrentes dans son existence.
La notion de neuroplasticité ou plasiticité neuronale peut ici être convoquée. Elle signifie que le chemin neuronal peut être réinscrit pour se rendre d'un point A à un point B. Prendre le chemin le moins fréquenté, c'est aussi oser prendre les devants face aux difficultés qui par le passé auraient fait si peur qu'elles auraient suscité l'inhibition. Oser agir différemment de par le passé, entretenir des pensées positives, de joie et de gratitude, c'est s'offrir la chance de créer de nouveaux circuits, de nouvelles connexions et ainsi de reparamétrer et reconfigurer son cerveau et avec, tout son état d'être.
Dans cette partie qu'est la visualisation, l'idée est ici de créer une accroche, un lien entre soi et ce qui est désiré. La notion de syntonisation peut ici être convoquée. Ce terme vient des systèmes radios. Elle consiste à accorder deux circuits en oscillation sur une même fréquence. L'exemple le plus criant est de considérer un autoradio à partir duquel un automobiliste désire capter une station. Il va changer de fréquence sur son appareil jusqu'à ce qu'un message soit audible. Disons même plus, jusqu'à ce que le message désiré le soit.
Considérant que le but est ici de se mettre au plus près de l'état dans lequel la personne souhaite se trouver une fois l'objectif atteint, il faut ici impliquer tout le corps et donc tous les sens. En hypnose on parle du VAKOG :
Visuel : Qu'est-ce qui sera concrètement perceptible comme changement dans l'environnement et qui viendra signifier que l'objectif / l'intention sont atteints ?
Auditif : Quel sera le discours intérieur, le discours de l'entourage ou le bruit autour de soi en cet instant précis ?
Kinesthésique : Quelles seront les sensations dans le corps et à quelles émotions pourront-elles êtres rattachées ?
Olfactif : Quelles seront les odeurs dans l'environnement ?
Gustatif : Quelle saveur (au sens propre et figurée) aura cette victoire ?
Ces dernières notions peuvent paraître évidentes. Elles n'en ont pas moins leur importance. Parfois, il arrive que le message reçu et l'intention désirée soient perçus par celui qui émet le signal. Cela au travers de ses visualisations et son/ses affirmation(s). Cependant, cela tarde à arriver ou ce n'est pas exactement ce qui est désiré qui arrive dans son champ vibratoire. Les raisons à cela peuvent se trouver dans Les ombres au tableau (partie 2 de l'article).
4. Agir dans ce sens
Beaucoup de détracteurs du pouvoir de l'intention et de sa loi d'attraction critiquent sa dimension, trop réductrice, de pensée magique. La pensée est active dans le processus assurément. Cependant, elle ne peut suffire à créer les réalités désirées dans le présent. Vient un temps pour penser et un autre pour agir. Etablir des projections trop lointaines peut décourager. Créer des étapes successives, de plus ou moins grandes envergures, permettent d'apprécier les résultats obtenus à court, moyen puis long terme.
Le management, et autres disciplines entrepreneuriales, offrent un ensemble de modèles pour penser et planifier des objectifs individuels comme collectifs. L'un des plus connus est sans doute le modèle SMART qui peut être une base de travail pour définir l'intention désirée et avec, les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.
L'acronyme SMART vaut pour :
Spécifique :
La nature de l'action à mener,
L'acteur (soi puisque tout commence pas soi en tant qu'agent informationnel émetteur et récepteur)
Le moyen d'y arriver.
Mesurable :
En quantité ;
En qualité.
Atteignable : viser grand pour le projet total (notamment dans le temps de visualisation) et viser juste pour les étapes en vue d'y arriver. Savoir qui est à sa portée renforce le potentiel créatif sous-jacent.
Réaliste : sa perpective doit être assez pertinente et réaliste pour être stimulante plutôt qu'écrasante.
Temporellement réaliste : à la fois clairement délimitée et définit dans le temps.
5. Lâcher prise face au résultat
Paradoxalement, trop penser peut être contreproductif à l'égard de l'intention visée. Au même titre que : "Le coeur à ses raisons que la raison ignore", l'univers à aussi sa raison et avec sa façon d'offrir le résultat attendu. Le chemin sur lequel il mène l'être désirant pour lui permettre de toucher du doigt et sentir les bénéfices de son intention n'est pas toujours celui qui est premièrement pensé. C'est la beauté de la vie en action, dans sa créativité et sa capacité à surprendre par les moyens qui viennent satisfaire la demande soumise à traitement.
Trop penser plutôt que de lâcher-prise, c'est créer un stress plutôt que de faire confiance aux divers moyens par lesquels l'intention peut se réaliser. C'est aussi prendre le pli de ne pas se faire confiance dans sa capacité à entreprendre et à réussir.
Une fois toutes les actions justement menées, en vertu du programme planifié vers l'objectif à atteindre, vient le temps de se reposer. Le créateur et l'inventeur, pareils au sportif en ont besoin après les efforts fournis. Lâcher prise, c'est mener des actions plus légères, non orientées vers l'intention désirée. C'est cesser de faire pour être de. C'est laisser la place à l'univers de se charger des détails pour qu'advienne la chose désirée.
6. Laisser l'univers se charger des détails
Wayne Dyer (2006), dans Le pouvoir de l'intention, propose la métaphore suivante. Alors qu'il est petit garçon, présent dans un tramway, il perçoit au-dessus de sa tête l'une de poignées destinées à ceux qui ne peuvent s'asseoir. Il s'imagine alors atteindre cette poignée, pourtant trop haute pour lui, afin de se laisser guider par le rythme du wagon dans lequel il se trouve. Cette histoire illustre qu'il est plus reposant de se laisser porter par le rythme de la vie plutôt que de vouloir à tout prix être dans son contrôle.
Cela permet de surcroît de porter son attention ailleurs que sur les détails. Ainsi fait, les actions menées trouvent tranquillement le chemin de la réalisation. Tout en offrant la place à la magie de l'univers d'opérer dans ses moindres détails. Ceux-là même qui échappent aux petits être et au petit monde que nous sommes.
II. Les ombres au tableau
1. Le discours intérieur
Au profit de la syntonisation citée plus haut, on comprend l'importance de faire attention au discours intérieur qui chemine dans le mental. Aussitôt celui-ci perçu, s'il n'est correctement orienté alors il convient de le recadrer.
Une des tendances du mental est de percevoir avec plus de facilité le négatif que le positif. Il n'a pas non plus son pareil pour voir ce qui manque plutôt que laisser l'être désirant voir ce qui aurait vocation à remplir ce vide. C'est donc opérer une transformation entre : ce qui manque vs ce que je veux voir présent.
Une autre de ses tendances et de fixer son discours et ses images mentales vers ce qu'il craint plutôt que ce qui est pleinement désiré. C'est donc opérer une transformation entre : ce que je veux éviter vs ce vers quoi je veux aller.
Le mental acteur et victime de ses peurs, fait usage du contrôle et reste alors bloqué dans le passé. Il se trouve pétrifié par la rumination de la façon dont les choses se sont toujours passées jusque-là. Tout pernicieux qu'il est, il cherche à faire croire que rien ne peut jamais changer. C'est donc opérer une transformation entre : ce que j'ai connu vs ce je veux découvrir et vivre.
Certaines personnes sont très préoccupées par ce qu'ils pensent que les autres veulent et attendent d'eux. Ce peut aussi être l'intériorisation d'interdits ou de directions dictées par une autorité (parents ; figures importantes dans l'entourage...) qui empêchent de faire des choix libres. C'est donc opérer une transformation entre : ce que les autres veulent/attendent de soi vs ce que je veux pour moi.
2. Le niveau d'énergie
Elever son niveau d'énergie c'est faire ce qui est bon pour soi. C'est prendre soin de soi et prendre soin des autres. A noter ici que tout commence par soi et que cette priorité est importante pour éviter tout déséquilibre intérieur.
Il est admis que les énergies positives, faites d'amour sont toujours plus fortes que celles faites de négatif et de peurs. Ainsi la prévalence de pensées positives en quantité et en qualité viendra toujours supplanter tout ce qui se trouve en soubassement. Cf : la neuroplasticité mentionnée plus haut.
Les énergies basses sont faites de pensées de comparaison et de haine envers l'autre. Elles intègrent aussi des comportements venant dérégler le rythme intérieur : la prise de substances non naturelles voire interdites, des comportements alimentaires dysharmonieux (en qualité ou en quantité), un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, des informations qui entrent en soi par les différents sens et évoquent la douleur et le tourment...

3. La suffisance ou l'exagération de sa propre importance
Voir la vie avec un nouveau regard :
Celui de l'expérience plutôt que l'échec. Il n'y a pas de gagnant ni de perdant puisque cette dualité est d'abord une construction mentale, pour ne pas dire humaine qui évolue au-dehors de l'altérité.
Celui de la justesse plutôt que de l'excès. Regarder ce qui est présent et s'en satisfaire. Etre dans une dynamique et une énergie de gratitude sera toujours plus bénéfique que de vouloir encore et toujours plus. Désirer plus peut être associé à la peur de manquer.
Celui de la réalisation de soi plutôt que l'identification à ses succès : penser être ses succès, c'est quitter son être au profit du faire. C'est quitter son coeur au profit de son égo qui jamais n'est satisfait de ce qu'il obtient pour toujours voir plus loin. Cette énergie, cette mouvance peut être porteuse mais elle épuise aussi.
Celui de la confiance plutôt que le contrôle : vouloir tout maîtriser est une façon de se rassurer, de venir apaiser son mental apeuré. Cependant, la source de ses demandes, de ses sollicitations est intarissable. Le retour est ici fait au lâcher prise, au temps présent en voyant le bon que la vie peut apporter dans ses surprises et son chemin toujours fait de belles expériences nourrissantes.

Conclusion
Qu'est-ce qui pousse l'être à avancer dans l'existence et à être dans la vie ? Son désir. Heureusement, il n'est pas seul pour aller vers celui-ci. L'univers et tout ce qui l'entoure peut vibrer à l'unisson avec ce qu'il s'entend désirer. C'est bien ce qu'ambitionne de donner comme vision le pouvoir de l'intention, ou dit autrement La loi de l'attraction. Pareil à une oeuvre d'art que la créativité vient façonner petit à petit, elle requiert de passer par un processus pour trouver sa matérialité. Ce programme s'ordonne donc de la sorte : calmer ses pensées, formuler une intention claire, visualiser et en ressentir les bénéfices dans son corps, comme si elle était déjà là. C'est enfin agir dans le sens visé et lâcher prise quant au résultat en faisant confiance à l'univers. Cependant, il peut y avoir des ombres au tableau. Qu'elles soient faites d'un discours intérieur péjoratif sur soi ou sur le résultat, d'un niveau d'énergie bas ou d'une vision exagérée de sa propre importance. Elles viennent toutes endiguer le discours créateur et plus encore sa réalisation. Se faisant, il convient de voir et de sentir, encore et toujours le bon plutôt que le mauvais. Sachant que celui qui prendra le plus de place sera celui qui est le plus nourri.
Bibliographie
Byrne, R. (2008). Le secret. Un Monde Différent.
Dyer, W. W. (2006). Le pouvoir de l’intention : Apprendre à co-créer le monde à votre façon. J’ai lu.
Peck, S. (2004). Le chemin le moins fréquent. J'ai lu.
Shinn, F. S. (s. d.). Le jeu de la vie et comment le jouer. Octave.
Tolle, E., Ollivier, A. J., & Tolle, E. (2010). Le pouvoir du moment présent : Guide d’éveil spirituel. J’ai lu.
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